Nous sommes au XIIIe siècle, dans le Sussex, dans le vaste château du sire Teaser. Il a été tué stupidement, au retour de Terre Sainte, devant Zorimba, une petite ville de Pologne.
Lady Teaser, sa jeune et pulpeuse épouse, dont la beauté légendaire suscite bien des convoitises auprès des nobliaux de toute la contrée, a vaillamment repris la direction du fief. Elle dirige les féaux de feu son époux d’une poigne de fer. Elle est aujourd’hui tant crainte qu’admirée.
Lady Teaser est dans ses appartements, elle attend impatiemment l’arrivée de Sir Henry Longcock, son intendant général qu’elle soupçonne de haute trahison : elle revient d’une tournée d’inspection de ses terres et elle a été attaquée par une bande de pillards. Sans la bravoure de ses gardes du corps, elle serait morte. Le capitaine de sa garde lui a affirmé que seul Sir Henry avait connaissance des déplacements de la châtelaine. Lady Teaser est donc bien disposée à punir Sir Henry comme il se doit et à lui infliger un châtiment exemplaire.
Vêtements et accessoires :
Pour elle : robe longue, à l’ancienne (à collet monté), idéalement.
Pour lui : pourpoint, haut de chausses (si possible).
Dialogue :
Sir Henry fait son entrée, visiblement intrigué et ne s’attendant pas à ce qui va suivre.
SIR HENRY, un tantinet inquiet : Vous m’avez fait mander, my Lady ?
LADY TEASER, très froide : En effet, Sir Henry. Et j’attends vos explications.
SIR HENRY, sincèrement surpris : Peut-on savoir à quel propos, votre Grâce ?
LADY TEASER, en proie à une colère froide : Ne faites pas l’innocent, Sir Henry, vous savez parfaitement à quoi je pense.
SIR HENRY, interloqué : Madame, avec tout le respect que je vous dois…
LADY TEASER : Dites-moi au moins pourquoi.
SIR HENRY : Mais enfin… pourquoi quoi ?
LADY TEASER, agacée : Sir Henry, n’abusez pas de ma patience ! Vous risquez votre vie, sachez-le !
SIR HENRY : Ma noble suzeraine, je crois deviner ! On a du m’accuser de quelque faute…
LADY TEASER : De quelque crime, voulez-vous dire ! Ignoble traître !
SIR HENRY, qui blêmit sous l’insulte : Quoi ? mais…
LADY TEASER, laissant éclater sa colère : Moi qui vous faisais confiance ! Moi qui avais placé en vous mes plus chers espoirs de voir un jour le blason de ma maison si durement frappée par le malheur reprendre quelque éclat aux yeux de nos rivaux !
SIR HENRY, avec fermeté : Madame, je vous jure devant Notre Seigneur Tout Puissant que j’ignore totalement de quoi vous voulez parler.
LADY TEASER, légèrement ébranlée par le ton de sincérité de Sir Henry : Oseriez-vous affirmer sous serment ignorer que je reviendrais de ma tournée d’inspection de mes domaines du Nord en passant par le hameau de Gladcount ?
SIR HENRY, très ferme : Totalement !
LADY TEASER : Et que je passerais alors forcément par le bois de Chestygall ?
SIR HENRY, qui commence à deviner : Je le jure sur mon honneur, my Lady ! Mais… de grâce, dites-moi ce qui s’est passé à Chestygall.
LADY TEASER : Vous l’ignorez donc ?
SIR HENRY : Je vous en donne ma parole.
LADY TEASER, encore très méfiante : Comment vous croire ? C’est que l’on a porté contre vous une accusation fort précise.
SIR HENRY : De quoi m’accuse-t-on au juste ?
LADY TEASER : Voyons, Sir Henry, vous êtes mon intendant ; n’êtes-vous pas au courant de tous mes déplacements, vous qui les organisez ?
SIR HENRY, qui devine : Mon Dieu ! je comprends, vous avez été victime d’une agression ! (Sincèrement inquiet.) Vous n’avez pas été blessée au moins ?
LADY TEASER, qui ne sait plus trop que penser : Non, Dieu merci. Mais il s’en est fallu de peu.
SIR HENRY, choqué : C’est une honte ! Qui a pu organiser un tel traquenard ? Quel démon pestiféré, quelle larve répugnante a pu chercher à vous occire ?
LADY TEASER, sévère : Pourquoi-pas vous-même, Sir Henry ?
SIR HENRY, blessé : Sur ma foi, ma suzeraine, je vous conjure de me croire et de cesser de vous défier de moi. Je vous suis attaché et fidèle, par Dieu et tous ses saints, je vous le jure !
LADY TEASER, ébranlée par l’apparente sincérité de Sir Henry, mais désireuse de n’en rien laisser paraître : Comment vous croire ?
SIR HENRY, avec assurance : Madame, je crois comprendre. N’est-ce pas Noguts, le capitaine de votre garde rapprochée qui vous a prévenue contre moi ?
LADY TEASER, surprise : En effet. Mais…
SIR HENRY : By Jove !… Tout s’explique ! Ce pleutre est jaloux comme un tigre des privilèges et de la confiance dont votre Grâce a bien voulu m’honorer. Ce n’est pas la première fois que mes gens m’ont rapporté des propos fielleux de cet ambitieux éconduit. S’il est un traître ici, ma suzeraine, c’est bien ce freluquet de Noguts, par ma foi ! Ah ! le bougre !…
LADY TEASER, qui veut être bien sûre : Ça, Sir Henry, c’est vous qui le dites.
SIR HENRY, se jetant à ses pieds : Ma bonne Dame, ma toute puissante et vénérée suzeraine, je vous supplie d’accorder foi à mes propos. Ne vous ai-je pas toujours donné satisfaction ? N’ai-je pas, pour l’amour de vous, taillé en pièces moult Sarrazins et qui avaient osé fouler nos terres ? Ne vous ai-je pas débarrassé du sire Ogier de Courtecuisse, ce libibineux baron normand qui osait prétendre s’asseoir à vos côtés sur le trône de feu votre époux en d’impensables épousailles ?…
LADY TEASER, qui se rassure : Certes, Sir Henry, certes !…
SIR HENRY, sincèrement ému : Et par quelle mystérieuse opération d’inconcevable alchimie en serais-je arrivé à concevoir contre votre respectable personne un projet aussi monstrueux, aussi insensé ? Comment, moi qui vous vénère, moi qui vous tiens en haute estime, moi, pauvre ver de terre qui rampe à vos pieds, qui n’ose espérer l’ombre d’un sourire émanant de votre visage sublime, j’aurais pu concevoir un plan destiné à vous nuire, à altérer votre admirable personne,… non ! c’est impensable ! Ma reine, je vous admire pour vos vertus de courage et de haute noblesse, je vous… (Se rendant compte qu’il va aller trop loin.) je vous… euh… (Il ne peut s’empêcher de laisser errer son regard admiratif sur les superbes formes de Lady Teaser, en particulier sur sa volumineuse poitrine qui fait bien agréablement saillie sous sa chaste robe de satin.) Je… je…
LADY TEASER, qui comprend soudain la véritable nature des sentiments que lui voue Sir Henry : Vraiment ?
SIR HENRY : … pour vos beaux yeux ! Pour… (Éperdu, il parcourt tout son corps avec admiration.)
LADY TEASER, flattée : Sir Henry, me seriez-vous à ce point… attaché ?
SIR HENRY, d’une traite : Je donnerais ma vie pour vous !
LADY TEASER, qui se sent gagnée par un agréable trouble : Voyons, je ne suis qu’une pauvre veuve éplorée, une femme…
SIR HENRY, qui s’oublie : Oui, une femme, et quelle femme !…
LADY TEASER, qui sent le rose lui monter aux joues : Que voulez-vous dire, Sir Henry ?
SIR HENRY, qui s’exalte : Vous êtes si… si belle, si…
LADY TEASER, rougissante : Allons, allons, en voilà assez ! Comment osez-vous m’adresser de tels propos ?
SIR HENRY, se reprenant : Pardonnez mon audace, Madame ; c’est mon cœur qui s’exprime ici avec la plus totale sincérité. Punissez-moi, vous en avez le droit et les meilleures raisons du monde. Oui, châtiez mon impudence, je m’en remets à votre jugement et en appelle à votre clémence.
LADY TEASER, qui se laisse guider par ses sens en émoi : Pourriez-vous, Sir Henry, me donner céans une preuve de l’attachement à ma personne que vous me présentez comme si puissant ?
SIR HENRY, qui défaille de bonheur : Gente Dame, demandez-moi n’importe quoi, de livrer aux flammes ma chétive enveloppe charnelle, de bouter par cette fenêtre ma misérable carcasse, de…
LADY TEASER : Tout beau, tout beau ! revenez à vous, Sir Henry !
SIR HENRY, qui se calme et regarde sa suzeraine avec vénération, toujours à ses pieds : Daignez pardonner les élans d’un cœur tourmenté…
LADY TEASER, qui a décidé de s’accorder un petit divertissement : Ainsi vous feriez n’importe quoi pour moi ?
SIR HENRY, soumis et prêt à tout : Sans hésiter.
LADY TEASER, qui sent l’excitation la gagner : Pour cette fois, je me contenterai de vous prier de palper la chair de mon mollet endolori, Sir Henry. (Avec un sourire enjôleur 🙂 Cela vous paraît-il faisable ?
SIR HENRY, qui croit rêver : Avec la plus grande joie, Madame !
Lady Teaser se rapproche de Sir Henry et lui présente son mollet. Éperdu, celui-ci approche une main hésitante. Il écarte l’étoffe et insinue une main sous la longue robe de Lady Teaser. Lentement, timidement, il se met à pétrir le mollet rond et souple. Elle gémit de plaisir.
LADY TEASER, dominatrice : Plus haut !
SIR HENRY, interloqué, mais enchanté : Plus… plus haut ?… my lady ?
LADY TEASER, moqueuse : Seriez-vous devenu subitement sourd, mon féal ?
Écartant résolument les jambes, Lady Teaser, passablement échauffée, s’est encore rapprochée de Sir Henry dont le visage est à présent pratiquement en contact avec son entrejambe.
SIR HENRY, écarlate : À vos ordres, ma suzeraine.
Écartant le lourd vêtement afin de dégager les jambes de sa suzeraine, Lord Henry se met à caresser les genoux, puis, s’enhardissant, remonte lentement le long des cuisses sculpturales de Lady Teaser dont l’excitation monte d’un cran. Éperdu d’admiration, n’osant croire ce qui lui arrive, Lord Henry palpe les superbes cuisses et ose quelques incursions vers les fesses bien rebondies de sa belle suzeraine qui se met à haleter.
LADY TEASER, d’une voix rauque : Oui, oui, c’est ça ! allez-y, encore !
Excité, Sir Henry se met à bécoter les jambes de sa maîtresse, puis à lui lécher les cuisses, se rapprochant sensiblement de la vulve qui dégage une forte odeur poivrée qui achève de le mettre en transes.
SIR HENRY, qui s’emballe : Ma suzeraine, ô, ma reine, ma déesse !…
Le rose aux joues, bien excitée, Lady Teaser repousse brusquement Lord Henry qui, surpris, choit en arrière et se retrouve étendu sur le dos, à même l’épais tapis de peaux de bêtes. Aussitôt, elle pose son pied sur la poitrine de Lord Henry qui n’ose broncher.
LADY TEASER, dominatrice : Tiendrez-vous parole, mon féal ?
SIR HENRY, soumis, humble et ravi : Avec joie, my Lady !
LADY TEASER, fière et altière : Osez donc contempler ici votre reine en émoi.
Après avoir retiré son pied du buste endolori de Lord Henry qui n’ose bouger, Lady Teaser se met à se dévêtir, avec une insupportable lenteur, accompagnant ses mouvements d’une danse lente et sensuelle. Tout en fixant Sir Henry qui la mange des yeux, elle se masse lentement la poitrine à travers l’étoffe de sa chasuble, en gémissant de plaisir. Après un temps, elle se laisse brusquement choir sur lui, à califourchon, les jambes de part et d’autres de son féal qui se dresse à demi. Elle pointe fièrement sa volumineuse poitrine dans sa direction. Béat d’admiration, il la contemple, hagard, les yeux fous.
LADY TEASER : Voyez donc, mon féal, à quoi ressemble votre suzeraine !
Ce disant, Lady Teaser découvre sa poitrine et la brandit en direction du visage écarlate de Sir Henry.
SIR HENRY, éperdu : Dieu, que vous êtes belle ! Vos seins, ma reine, vos seins sont les plus beaux objets qu’il m’ait été donné de contempler depuis… depuis ma naissance !
Mue par une soudaine impulsion, Lady Teaser se met à gifler le visage de Sir Henry au moyen de sa volumineuse poitrine. Celui-ci essaie vainement d’attraper un mamelon au passage. Elle s’empare alors de la tête de son féal et la presse sur sa poitrine, emprisonnant son visage entre ses seins.
LADY TEASER, très excitée à présent, ordonne : Lèche !
Il se met aussitôt à distribuer à la poitrine offerte de grands et généreux coups de langue sur toute la surface des seins magnifiques de Lady Teaser qui prend visiblement à l’opération un plaisir intense. Elle se laisse rouler sur le dos. C’est Sir Henry à présent qui, redressé, chevauche sa suzeraine.
LADY TEASER, les mains ramenées derrière la tête, s’étire, pointe ses seins : Caresse-les !… Vas-y, pelote-moi, pelote mes gros seins, malaxe-les ! J’adore ça !
Sir Henry ne se le fait pas dire deux fois : il se met aussitôt à pétrir la poitrine fièrement brandie. Il ramène les seins l’un sur l’autre, en parcourt toute la surface, les sous-pèse, les secoue en tous sens, les malaxe, les triture, les cajole, en agace les pointes, se met à les sucer, leur distribue de grands coups de langue voraces. Lady Teaser est aux anges, Sir Henry défaille de bonheur.
LADY TEASER, minaudant : Oui, c’est ça ! Vas-y ! Lèche mes seins, joue avec, pelote-moi bien !
Après avoir laissé Sir Henry lui malaxer les seins encore quelques instants, Lady Teaser se redresse et, avisant l’étoffe distendue de son haut-de-chausses, elle s’exclame :
LADY TEASER, enjouée : Il semble que nos jeux vous aient mis en émoi, mon féal !
Et, ce disant, elle dégage le membre congestionné de Sir Henry qui manque défaillir. Après avoir craché à plusieurs reprises sur le phallus distendu, elle l’engloutit voracement pour se mettre à pomper vigoureusement le manche dressé, tantôt à la main, tantôt au moyen de sa bouche. De temps à autres, elle décoche au pénis gonflé de désir de petites chiquenaudes pointues ou de petits coups de dents furtifs.
LADY TEASER, admirative : Sir Henry ! Je ne vous savais pas membré de la sorte ! Votre braquemart ainsi dressé prendrait d’assault la plus redoutable des places fortes !
SIR HENRY, haletant : Ce n’est là que l’effet de votre extrême beauté, Madame ! Vous êtes mon absolue maîtresse, hhh… vous régnez sur mon corps en suzeraine incontestée, vous êtes la reine de mes sens, et… hhh… et je suis le plus humble… hhh… et le plus empressé de vos… hhh… sujets !
LADY TEASER, qui s’étend à nouveau sur le dos : Viens ici, mon féal ! Fais coulisser ton bélier entre mes tours de garde et épanche donc ta substance sur mes fières rotondes.
Surexcité, Sir Henry vient fourrer son chibre palpitant entre les seins de Lady Teaser qui s’en sert aussitôt pour masser vigoureusement le membre raidi.
LADY TEASER, délirante, rouge d’excitation : Oh ! Dieu que c’est bon ! Que j’aime voir ça, ton sexe gonflé qui va cracher sa liqueur sur mes globes d’amour ! Viens !… Viens !…
N’y tenant plus, Sir Henry jouit comme une bête, se répandant sur la poitrine de sa reine en longs jets crémeux.
SIR HENRY, s’abandonnant sur le corps de Lady Teaser : Ma reine, je vous aime ! Ma vie vous appartient ! Je suis votre féal, votre esclave, à jamais !
LADY TEASER, gourmande : Qu’il en soit ainsi !… Je compte bien recueillir les manifestations de votre sujétion avec la fréquence qui s’impose, Henry, mon féal !
SIR HENRY, fièrement, mais d’une toute petite voix : Oui, je suis votre jouet favori, votre bilboquet préféré.
Lady Teaser soupèse les couilles de Sir Henry. Arborant un sourire satisfait, elle pose ensuite sur son crâne un baiser sensuel et sonore.
2003
Petit lexique à l’usage de celles et ceux qui ne maîtrisent guère la langue de Walter Scott.
Sussex : besoin d’un dessin ?…
Teaser : vient de ‘to tease’, agacer, provoquer. (Songez à « Strip tease » !)
Longcock : littéralement ‘long pénis’.
Gladcount : ‘con nu’ ou ‘con glabre’.
Chestygall : peut se traduire par ‘nana à grosse poitrine’.
Noguts : sous entendu, celui qui n’en a pas = ‘sans couilles’.
Proposée par Bilitis.