Rattrapage scolaire

Sabine est prof de maths dans un lycée très coté. Elle est ce qu’on appelle une « grosse tête ». Très calée, en dépit de son jeune âge, elle a impressionné tout le corps professoral par l’étendue et la précision de ses connaissances.

Elle est particulièrement exigeante, tant avec ses élèves qu’avec elle-même. En outre, elle possède un corps de rêve. Son arrivée — récente — au lycée n’avait d’ailleurs pas manqué de semer l’émoi aussi bien parmi le corps enseignant qu’au milieu des élèves. Il y a longtemps qu’elle a découragé définitivement toute tentative de drague : il n’y a pas un prof — aussi bien mâle que femelle — qui n’ait tenté de s’attirer ses faveurs. En vain ! Quant à ses élèves, c’est à qui réussira à attirer l’attention de ce prof hors gabarit par ses prouesses en matière d’algèbre ou de géométrie descriptive, à défaut d’autre chose.
Depuis le jour de l’arrivée de Sabine au lycée, le jeune Charles Zorimba, par ailleurs très bon élève, est complètement déboussolé. Placé au premier rang, il ne peut détacher ses yeux des longues jambes parfaitement galbées de son prof de maths — qui ne semble rien faire pour les dissimuler — ni de l’éternel chemisier, strictement boutonné, tendu par une poitrine généreuse sur laquelle s’étale invariablement une cravate d’un noir sévère. Il ne ménage pas ses efforts pour que sa prof ne s’aperçoive de rien : quelle honte s’il devait s’attirer une remarque !
À présent, il n’y tient plus : il faut absolument que quelque chose se passe, ou il va devenir fou. Il a rassemblé tout son courage et s’est décidé à passer à l’attaque : il a demandé un entretien à Sabine. À peine remis de l’effort que cette démarche lui a coûté, voilà que le moment de la rencontre attendue autant que redoutée, est arrivé. Tout tremblant d’émotion, Charles pénètre dans la classe désertée où l’attend Sabine.

Vêtements et accessoires
Pour Sabine : jupe stricte, chemisier entièrement boutonné, cravate noire ; lunettes.
Pour Charles : pantalon, chemise ou t-shirt ; livres et cahiers.

Dialogue
Le cœur battant, Charles s’approche de Sabine qui, occupée à corriger un devoir ne lève même pas les yeux sur lui.
SABINE, distraitement : Un moment, Charles, je suis à toi tout de suite.
Le regard de Charles plonge vers les cuisses de Sabine qui a les jambes croisées et semble inconsciente de l’effet qu’elle produit. Le regard de Charles remonte et s’immobilise sur le chemisier que gonfle la pulpeuse poitrine de sa prof.
SABINE, levant les yeux sur Charles : Alors, Charles, je t’écoute. Qu’est ce qui ne va pas ?
CHARLES, bafouillant : Eh bien, euh… je… je tenais absolument à vous dire que… que je vous…
SABINE, impatientée : Oui… quoi ?
CHARLES, au supplice : Que… que…
SABINE, sèche : Explique-toi, voyons !
CHARLES, complètement décontenancé : Que je vous trouve… enfin… que… que votre cours est formidable !
SABINE, ironique : C’est très gentil, merci ; mais… tu n’as tout de même pas demandé à me voir rien que pour me dire ça ?
CHARLES, affolé : Non, non, bien sûr !… En réalité, je vous… eh bien… ça ne va pas du tout !
SABINE, surprise : Comment ça, « ça ne va pas du tout » ? Mais de quoi est-ce que tu parles ? Tes résultats sont excellents, tu es un de mes meilleurs élèves !
CHARLES, qui ne sait pas comment s’y prendre : Ne croyez pas ça ! J’éprouve des difficultés… de vraies difficultés à… à vous dire que… que…
SABINE : Mais enfin dis-moi !
CHARLES : Il faut… il faut que vous m’aidiez !
SABINE : Bien volontiers, mais à quoi ?
CHARLES, se jette à l’eau : À vous avouer quelque chose !
SABINE, intriguée : Là, je ne te suis plus ! Tu as fait quelque chose de mal ?
CHARLES, en un trait d’humour désespéré : Non ! Enfin… pas encore.
SABINE : Excuse-moi mais, franchement, je vois pas !
CHARLES, fataliste, mais résolu : Quand je vous aurai dit… la chose, vous allez sans doute vous fâcher, me renvoyer de votre cours, ou de l’école, ou me punir, ou Dieu sait quoi, mais je m’en fous, tant pis, je n’en peux plus !
SABINE, inquiète : Comment, c’est quelque chose qui me concerne ?
CHARLES : Oh oui ! Voilà : je… je vous admire !… Vous… vous êtes si belle !
SABINE, complètement décontenancée : Quoi ?
CHARLES, affolé, mais décidé à aller jusqu’au bout : Je n’arrête pas de vous regarder : vos jambes, vos cheveux, vos… vos seins, vous êtes si sexy… j’en suis malade !
SABINE, abasourdie : Ça alors !…
CHARLES, profitant de la surprise de Sabine : Oui, je pense à vous tout le temps : la nuit, dans mon lit, je vous imagine toute nue, je rêve que je vous caresse les seins, que je…
SABINE, qui se sent gagnée par un curieux trouble, mais qui se reprend : Ah ! ça suffit ! Arrête ça tout de suite ! Petit saligaud !
CHARLES, au bord des larmes : Pardonnez-moi, mademoiselle, mais je n’en pouvais plus, c’était devenu insupportable pour moi ! Vous ne pouvez pas imaginer la souffrance que c’est… vous… (Il se jette à ses genoux.) vous m’obsédez ! Je n’y peux rien, c’est comme ça… vous êtes trop belle, ce n’est pas ma faute. (Il laisse échapper une sorte de sanglot.)
SABINE, très troublée, malgré elle : Allons, Charles, reprends-toi ! Mais enfin pourquoi moi ? Il y a un tas de filles de ton âge qui sont au moins aussi attirantes que moi…
CHARLES, sincère : Oh non ! Vous êtes la plus belle, croyez-moi. Ces petites connes boutonneuses ne m’intéressent pas du tout ! Vous, vous êtes sensationnelle, vous êtes magnifique, vous êtes superbe, vous rayonnez… (Le nez sur les cuisses de Sabine.) Vos jambes, ah !… vos jambes, comme elles sont belles ! Vos cuisses…
SABINE, qui sent son entrejambe s’embraser : Allons, Charles, arrête ! Maintenant ça suffit !
CHARLES, comme en plein délire : Mademoiselle, mademoiselle, je vous en prie… Je ne sais pas ce que je donnerais pour pouvoir vous regarder, vous contempler, vous admirer… juste une fois…
SABINE, qui sent qu’elle est sur la corde raide : Voyons, Charles, tu n’y penses pas !
CHARLES, échauffé, qui commence à bander : Oh, si ! Je ne pense qu’à ça, au contraire ! (Avec une voix sourde.) Je crois que je vais faire des bêtises…(Il la mange littéralement des yeux.)
SABINE, un peu affolée, et qui cherche à le calmer : Attends ! Reprends-toi !… (Elle serre les jambes et réajuste sa cravate, cherchant bien vainement à dissimuler ses avantages.) Qu’est ce que tu attends de moi, au juste ?
CHARLES, qui sent qu’il marque un point : Vous regarder, voir vos cuisses, vos seins !
SABINE, que tout ça commence à exciter : Mais… (Elle hésite un instant, puis se décide brusquement, sur un coup de tête totalement irréfléchi.) Bon !… mais rien qu’une fois alors !
CHARLES, contenant sa joie : Oui ! oui !…
SABINE, qui regrette déjà ce qu’elle vient de dire, se met à respirer plus fort, très mal à l’aise : Bon !… Mais… tu ne diras rien à personne, hein !… Juré ?
CHARLES, frémissant d’impatience : Juré !
SABINE, qui commence à mouiller : D’accord, attends !
Très lentement, elle commence à dénouer sa cravate tout en amorçant une sorte de danse lascive. Charles, les yeux rivés sur elle, est comme paralysé. Sabine a une bouffée de chaleur lorsqu’elle aperçoit la bosse qui gonfle de manière impressionnante le pantalon distendu de Charles, toujours à ses pieds. Elle entreprend maintenant de déboutonner son chemisier avec une lenteur calculée. Elle retire les pans de sa chemise de la jupe étroite, puis fait glisser les manches et laisse choir le vêtement sur le sol, laissant la cravate pendre entre ses seins. Charles manque défaillir à l’apparition de la superbe paire de seins enfermés dans l’étroit soutien-gorge noir. Prise au jeu à présent, Sabine commence à se caresser le haut des cuisses, puis l’entrejambe. N’y tenant plus, Charles s’approche et se met à pétrir les cuisses de Sabine qui se laisse faire non sans complaisance. Elle écarte les cuisses pour faciliter l’intrusion : les doigts de Charles se sont mis à courir sur la vulve de Sabine qui, de plus en plus excitée se débarrasse de sa jupe puis de son slip.
SABINE, rougissante : Eh bien ! Si je m’attendais à ça !
CHARLES, éperdu : Que vous êtes belle ! Comme vous sentez bon ! (Il fourre son nez sur le sexe de Sabine qui enferme la tête de Charles entre ses cuisses qu’elle se met à serrer de toutes ses forces.)
CHARLES, prêt à défaillir : Ah ! ah ! je rêve !
SABINE, qui s’excite encore d’avantage : Attends, tu n’as pas tout vu !
Elle desserre son étreinte, rejoint Charles au niveau du sol, se débarrasse de sa cravate et lui présente ses seins tout en amorçant le geste de dégrafer son soutien-gorge. Les yeux écarquillés, Charles s’empare de la taille de Sabine et manque éjaculer lorsqu’il voit s’épanouir la superbe poitrine qu’elle se met à lui frotter sur le visage avant de lui enfermer la tête entre les seins.
CHARLES, éperdu : Ooh ! Ils sont encore plus beaux que ce que j’imaginais ! Vous êtes, vous êtes… magnifique !
Timidement, Charles pose une main tremblante sur le sein de Sabine qui frémit. Se sentant encouragé, Charles s’enhardit et se met à caresser doucement la superbe poitrine de Sabine qui ferme les yeux et se laisse complètement aller.
SABINE, à présent bien excitée : Oui, caresse-les, j’adore ça ! Vas-y !… Plus fort !… (Charles, qui est aux anges ne se fait pas prier et pétrit maintenant les seins de Sabine qui gémit de plaisir.) Lèche-les ! Allez !
CHARLES, haletant : Oui,… oh, oui !… Oh, comme ils sont doux, comme je suis heureux !… Comme ils sont beaux… que c’est bon !… Ah !… Aaah !…
Elle s’étend sur le dos, s’étire de tout son long, tendant les bras par-dessus sa tête, se cambre pour mieux offrir ses seins. Elle se trémousse sur ses fesses et écarte les jambes pour mieux se donner.
SABINE, surexcitée : Viens maintenant, viens !
Charles, qui ne sait plus où il est ni comment il s’appelle, introduit d’abord un doigt dans la fente bien humectée de Sabine, à présent au comble de l’excitation. Il se met à agacer le clitoris qui se raidit et se dresse. Mû par une impulsion irrépressible, Charles retire son doigt et enfonce son pénis tout gonflé de désir dans l’orifice béant. Il manque exploser sous l’effet de la chaleur intense, mais il se contient, et se met à coulisser lentement dans le délicieux fourreau de chair humide. Éperdu d’admiration, de plaisir et de bonheur, il regarde Sabine qui épouse son rythme, le laissant pénétrer d’avantage à chaque coup de boutoir.
SABINE, au bord de l’orgasme : Oui, ouiii,… continue comme ça ! C’est bon !… c’est bon !
CHARLES : Ah !… ah !… ah !… je vais mourir !
Brusquement, la cadence s’accélère, les cœurs battent à tout rompre, les souffles se font rauques, leurs regards se rivent l’un dans l’autre, les mains se crispent, et ils jouissent ensemble dans un même cri de délivrance. La tête de Charles retombe, pantelante sur la poitrine de Sabine.
CHARLES, heureux : Dieu que c’est bon ! Que vous êtes douce !
Quelques temps plus tard, Sabine, qui a pris la tête de Charles entre ses mains et qui le regarde avec une ironique tendresse :
SABINE, amusée : Petit saligaud, va ! Tu es arrivé à tes fins, hein ?
CHARLES, grave : Je vous aime !
SABINE : Eh là ! eh là ! Il faut revenir sur terre maintenant !
CHARLES, reprenant ses esprits : Euh !… oui, oui, bien sûr. (Se rajustant.) Mademoiselle !… Je crois qu’il me faudra encore des cours de rattrapage !
SABINE, riant franchement : Eh bien, nous verrons ça, mon garçon !

Proposée par Bilitis.

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